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Louer Votre Maison de Vacances en France : Ce Que Vous Devez Savoir sur les Règles, les Taxes et les Pièges à Éviter

Une villa de luxe sur la Côte d’Azur semble être un rêve. Mais une fois que vous décidez de la louer, vous entrez dans le monde curieux de la bureaucratie française. Et croyez-nous, ce n’est pas pour les âmes sensibles. Voici un guide clair sur ce à quoi vous attendre en matière de régulations, taxes et pièges courants à éviter.

1. Faut-il enregistrer votre propriété ?


Oui ! En France, il existe une obligation de déclaration pour les locations de vacances. Cela signifie que vous devez enregistrer votre bien auprès de la mairie locale. Pour des informations détaillées, vous pouvez consulter les directives du gouvernement français : Mettre en location sa résidence secondaire (en faire un meublé de tourisme)

Dans certaines zones, un permis est également nécessaire, mais pas à Grimaud, Sainte-Maxime ou Les Issambres, où une déclaration en ligne suffit. Dans les villes de plus de 200 000 habitants (comme Nice) ou dans les stations balnéaires populaires, des règles supplémentaires peuvent s’appliquer, comme un plafond sur le nombre de jours de location par an.

Vérifiez toujours auprès de votre mairie. Et rappelez-vous : la paperasse française prend du temps, alors ne tardez pas.

2. Taxe de séjour : Qui paie quoi et quand ?


Les invités séjournant dans votre villa doivent payer une taxe de séjour (taxe de séjour). Le taux varie en fonction de l’emplacement, du type de bien et de la classification.

Si vous travaillez avec une agence de location, elle collecte souvent et reverse cette taxe pour vous. Cependant, vous devez toujours enregistrer votre bien et fournir le numéro d’identification requis. Certaines agences peuvent laisser cela entièrement à votre charge, donc assurez-vous de savoir qui est responsable. Les pénalités en cas de non-conformité peuvent être élevées.

3. Qu’en est-il de l’impôt sur le revenu ?


Bien sûr, la France veut sa part de vos revenus locatifs. Vous êtes tenu de déclarer vos gains en France, et à partir de 2025, les règles ont changé de manière significative. La classification de votre bien pourrait maintenant affecter le montant que vous devez.

Il existe deux régimes fiscaux : MICRO-BIC et le Régime réel :

  • Micro-BIC: Pas de comptabilité nécessaire. Vous êtes imposé sur une partie de vos revenus, avec un plafond de chiffre d’affaires.
    • Biens non classés : Nouveau plafond de 15 000 € et seuls 30 % des frais sont déductibles. Cela signifie que 70 % de vos revenus sont imposables.
    • Biens classés : Le plafond est de 77 700 € avec une déduction de 50 %.
  • Régime réel : Obligatoire si vous gagnez plus de 77 000 €, mais vous pouvez aussi opter volontairement. Bien qu’il nécessite plus d’administration, vous pouvez déduire toutes les dépenses, y compris la maintenance et l’amortissement, ce qui pourrait réduire vos revenus imposables à zéro ou même faire apparaître une perte.

Nous recommandons toujours de travailler avec un comptable local. Il peut vous aider à déterminer la configuration la plus avantageuse en fonction de vos revenus passés ou attendus. La France a des accords fiscaux avec des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne pour éviter la double imposition, mais vérifiez toujours avec votre conseiller local.


Pour plus d’informations, l’administration fiscale française fournit des renseignements détaillés 
(page en anglais) : Obligations fiscales lors de la location d’un bien meublé.  Vous pouvez également consulter (page en anglais) “Non-résident : je perçois des revenus provenant de biens immobiliers”.



4. Les Prélèvements Sociaux ? (Prélèvements Sociaux)


En plus de l’impôt classique, la France prélève une charge de solidarité de 7,5 % sur les revenus locatifs perçus par les non-résidents. Bien qu’ils ne puissent techniquement pas prélever de cotisations sociales auprès des non-résidents, cette “contribution de solidarité” renommée s’applique de la même manière. Pour plus d’informations, consultez “En tant que non-résident, suis-je responsable des cotisations sociales et de la contribution sociale ?” (page en anglais).

5. Louer par le biais d’une SCI ? Attention aux implications fiscales


De nombreux propriétaires étrangers placent leur bien dans une SCI (Société Civile Immobilière). Cela peut être utile pour la propriété familiale et la succession, mais cela complique la fiscalité lorsque vous commencez à louer.


Une fois que les revenus locatifs entrent en jeu, votre SCI pourrait être considérée comme une entité commerciale, ce qui signifie qu’elle pourrait être soumise aux règles fiscales des entreprises, augmentant ainsi votre charge fiscale. Pour comprendre le système fiscal lié aux sociétés d’investissement immobilier (SCI) en France, consultez les Notaires de France.

Nous vous recommandons de consulter un professionnel si vous envisagez d’utiliser une SCI ou si vous l’utilisez déjà.

Conclusion : Commencez tôt et demandez de l’aide


Louer votre maison de vacances en France est un excellent moyen de gagner un revenu supplémentaire, mais ne sous-estimez pas la paperasse impliquée. Assurez-vous que votre bien est correctement enregistré, que vos taxes sont en ordre, et que vous avez choisi la configuration la plus adaptée à votre situation. Fleur sur Mer peut vous aider à entrer en contact avec les bons professionnels..

Juste une note :

Les informations partagées ici sont basées sur notre expérience et nos connaissances générales, mais en matière de questions juridiques, fiscales ou réglementaires, il est toujours préférable de consulter un professionnel qualifié, comme un avocat ou un comptable. Fleur sur Mer ne peut pas offrir de conseils ou de consultations formelles sur ces sujets.




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